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Doktor Pike, le Blog

La pêche des carnassiers d'eau douce aux leurres artificiels, du bord, en float-tube et en No-Kill (ou Catch & Release)

REFLEXION SUR LA CARTE DE PECHE ET LA REPARTITION DE SON PRODUIT

Publié le 24 Janvier 2021 par Doktor Pike in News

Par René LACAZE, janvier 2021

 

I - L’ANARCHIE

 

Évoquons aujourd’hui le système de vente des cartes de pêche et surtout de répartition de leur produit qui, tant il est injuste et « mal foutu » (il me faudra 2 articles pour le démontrer et… le démonter en expliquant pourquoi !), aurait dû contribuer depuis longtemps, sans les correctifs apportés par quelques esprits éclairés qui nous ont offert le principe, les outils et les moyens de la réciprocité, à l’explosion de l’associatif halieutique !

 

J’en entends déjà quelques-uns ricaner à cette affirmation… ancrés qu’ils sont dans leur certitude, celle de ceux qui ne se posent jamais la moindre question, qui sont « bien comme ils sont », et qui se complaisent dans leur situation, méconnaissent jusqu’à ce qui se passe chez leur plus proche voisin - sauf lorsqu’ils le considèrent comme un concurrent ! - et qui se sont installés ainsi dans ce que je qualifie de « confort de l’ignorance ».

 

Ces gens-là sont avant tout les ennemis des pêcheurs !

 

En fait, nous sommes face à ce que je n’hésiterais pas à qualifier de situation d’ANARCHIE !

Je le dis et le répète à l’envi depuis des lustres : le système de répartition des ressources liées aux cartes de pêche dessert tout le monde…

 

Le pêcheur de base d’abord, contraint jusqu’à voici peu à adhérer aveuglément à l’association de son lieu de domicile ou à une autre toute proche. C’est (c’était) une entrave à sa liberté de choix, heureusement battue en brèche depuis la mise en place du système de vente par internet…

 

Mais ce pêcheur-là, qui choisit vraiment, c’est celui qui acquiert lui-même sa carte en ligne depuis son ordinateur ou son smartphone, soit 1 sur 4 à 5 environ. C’est parfois aussi celui qui s’intéresse à la vie associative.

 

Pour les autres, rien n’a vraiment changé.

 

L’état actuel du système dessert aussi les A.A.P.P.M.A. car, si deux associations se disputent la primauté dans un secteur géographique donné (souvent à proximité d’une ville importante constituant un fort « réservoir » de pêcheurs), chaque pêcheur devient un enjeu et tout est possible pour l’attirer, le séduire (parfois en le trompant par une comm’ appropriée), mais surtout pour convaincre les détaillants de vendre une carte plutôt qu’une autre.

 

Cela a pour conséquence, très souvent, de faire grimper le montant de la ristourne que les AAPPMA consentent à leurs dépositaires, en amputant bien sûr d’autant les moyens qu’elles pourront consacrer à leur action future, ce qui, au bout du compte, revient à desservir encore le pêcheur !

 

IL FAUT A MINIMA ÉTABLIR UN MONTANT NATIONAL POUR LA RISTOURNE (décision à prendre « en haut ») ou bien… la supprimer purement et simplement car les diffuseurs bénéficient indirectement des flux induits dans leurs commerces par la vente des cartes.

 

C’est négatif aussi pour l’associatif halieutique en général car, d’un département à l’autre, la part de la recette qui revient à chaque A.A.P.P.M.A. est très différente.

 

On n’a jamais su (ou pu) établir un barème unique établissant la part A.A.P.P. qui pourrait représenter tel pourcentage bien établi du prix de la carte, celle de la Fédé tel autre pourcentage, etc…

Bref on ne s’est jamais préoccupé de graver cela dans le marbre.

 

Ainsi, en l’absence de base unique, les disparités sont infinies et, lorsque des bénévoles d’associations locales en rencontrent d’autres, ils ne comprennent rien et cela génère forcément un jour ou l’autre des tensions qui pourrissent le climat général.

 

« Pourquoi, dans le département voisin du mien, les A.A.P.M.A. reçoivent-elles une somme donnée, alors que, chez moi, c’est beaucoup moins, voire à peine la moitié ?».

Combien de fois ai-je entendu ce leitmotiv ? …

 

Il faut tenir compte bien entendu des services qu’apporte chaque fédération à ses associations adhérentes, services parfois très différents d’un département à l’autre.

 

Mais cette situation de flou ou, pire encore, d’anarchie, toutes ces disparités qu'on ne s'est jamais employé à régler, m’ont toujours interpellé.

 

Bien sûr, une fédé qui offre par exemple à ses A.A.P.P.M.A. un service gracieux de fourniture de poissons d’alevinage, alors que, dans le département mitoyen, sa première voisine privilégie plutôt une entreprise de restauration des milieux qu’elle prend elle-même en charge, en osmose toutefois avec ses AAPP bien sûr, ce qui est selon moi bien plus utile, peut estimer que ses AAPPMA ont besoin de moins de liquidités…

 

Cela peut induire de mauvaises habitudes et détourner de l’essentiel ces associations de terrain, ainsi assistées et parfois quelque peu passéistes.

 

Vous percevez aussi sans doute là que ce qui est utile voire prioritaire pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres, que ces options quelle qu’elles soient peuvent être considérées comme contestables, comparativement à d’autres jugées prioritaires dans la hiérarchie des (nouvelles) valeurs.

 

Mais c’est toujours le pêcheur de base qui finit par juger…

Or, ses besoins ont changé, évolué.

Une dichotomie s’est ainsi installée entre ce que j’appellerais le « Pêcheur Lambda » d’hier, et le pêcheur d’aujourd’hui, le « Pêcheur 2.0».

 

Ce qui manque à la pêche aujourd’hui, aux gestionnaires, ce sont des règles identiques, un tronc commun en la matière.

Pour obtenir cela, l’incitation ou la règle ne peuvent venir que « d’en haut ».

 

Ensuite, en matière d’actions, à chacun de définir ses priorités en fonction des besoins de terrain exprimés par les AAPPMA ou leurs adhérents-pêcheurs.

Cependant, là encore, il faut un cadre, une ligne directrice pour éviter de partir dans tous les sens ou… à contre sens…

 

C’est pourquoi je suis partisan de l’organisation de grands États Généraux de la pêche associative pour que tous les acteurs se parlent, échangent, construisent ensemble une nouvelle organisation, définissent de nouvelles priorités d’action.

 

L’idée est lancée. Qui s’en saisira ?

 

 

II - FÉODALITÉ

Si l’on réfléchit un peu, on comprend très vite que le système « carte de pêche », encore étroitement lié au lieu de résidence du pêcheur, malgré la porte ouverte à plus de liberté voici peu par la plateforme informatique de la FNPF, encore utilisée par un nombre trop limité de pêcheurs, souffre encore du poids du passé.

 

En effet, ce sont bien sûr les AAPPMA citadines des métropoles régionales ou des villes-préfectures « bénéficiant » d’une population nombreuse, qui disposent d’un avantage décisif lorsque le pêcheur passe à l’acte d’achat de sa carte, car la masse des pêcheurs est désormais localisée en secteur urbain.

 

Le nombre de pêcheurs devient ainsi de manière naturelle, mécanique même, le critère majeur de répartition des recettes des ventes de la carte de pêche, ou bien, là où l’on a tenté l’expérience de ne pas en faire le seul critère de répartition des ressources, un élément tout de même prépondérant.

 

De véritable fiefs FÉODAUX se sont ainsi constitués, avec des AAPPMA réunissant des milliers de pêcheurs, « puissantes » car disposant d’importantes ressources liées à cet effectif.

 

Or, où se situent ces grandes villes, ces préfectures ?

 

Le plus souvent dans la partie aval des bassins, là où les eaux n’ont plus forcément la qualité qu’elles peuvent avoir plus près de leurs sources, et que nos SDAGES classent comme « perturbées », voire même « dégradées ».

 

Vu également l’aspect tentaculaire de ces villes, les espaces halieutiques où il fait bon pêcher se sont aussi réduits comme peau de chagrin à leur périphérie immédiate.

 

On assiste au développement exponentiel du street-fishing bien sûr, mais le phénomène reste marginal, car le pêcheur lambda comme le pêcheur 2.0 préfère aller s’isoler, s’oxygéner et se ressourcer en pleine nature, et ne fait pas des quais de la rivière ou du fleuve non loin desquels il vit, son unique horizon halieutique.

 

Or, dans ces milieux perturbés ou même dégradés, quelles actions mener ?

 

Ça peut être « bassiner » du poisson (très souvent), mais aussi former des jeunes, de nouveaux pêcheurs, remettre le pied à l’étrier à des pêcheurs qui avaient « décroché » …

 

L’aspect formation est bien entendu selon moi le plus intéressant (s’il est privilégié par la « mahousse » association en question). Une action de formation bien menée profite en effet à l’ensemble du monde de la pêche.

 

Mais, dans tous les cas, ses (gros) moyens, qui seraient bien plus utiles sur d’autres secteurs du département, sont souvent employés dans une zone étriquée, peu favorable à une population piscicole fonctionnelle - je n’ose pas dire dilapidés car les actions menées sont souvent motivées par beaucoup de bonne volonté…. Mais ! –

 

Vous aurez donc compris que l’argent est plutôt présent là où il est le moins utile…

 

Par contre, vue l’envie des pêcheurs citadins d’aller s’immerger dans des lieux plus attrayants et sauvages, c’est une très importante population de pratiquants qui émigre donc par périodes (de vacances et loisirs) vers des eaux gérées le plus souvent par de petites AAPMA aux moyens limités car, en secteur rural ou de montagne, la densité d'habitants est souvent réduite ! On n’est pas loin, toutes proportions gardées et sans tomber dans l’exagération car le mot peut être fort et chargé de négativité, d’une forme de « colonialisme » …

 

Ce phénomène aurait pu, vous le comprenez aisément, conduire ces petites AAPPMA au repli, à s’isoler pour conserver leurs espaces pour leurs seuls adhérents.

 

C’est encore le cas dans certains départements éloignés du Grand Sud où le concept de partage est quasi atavique, départements plutôt situés, il faut bien le dire, vers l’Est du pays.

 

Chez nous, nous avons bénéficié contre cela de la chance inouïe de voir émerger le Club Halieutique Interdépartemental qui a contrecarré cette tentation, parce qu’il a créé la vignette réciprocitaire à laquelle, pour ma part, je n’ai jamais fait la moindre infidélité depuis… 1964, c’est à dire depuis l’année de sa création, alors que j’avais 14 ans à peine, mais que la passion de la pêche me tenaillait déjà, au point de me munir d’une carte complète pour pêcher au lancer.

 

Cette vignette permet en quelque sorte d'apporter une gratification en espèces sonnantes et trébuchantes aux fédérations et A.A.P.P.M.A. d'accueil, qui "offrent" un libre accès à leur domaine.

 

Pour ceux d'entre vous qui ne le sauraient pas, la devise du C.H.I. est ainsi : "Qui offre bénéficie... Qui profite contribue"...

 

Sans cela, je pense que nous connaîtrions dans la pêche la même situation dramatique que celle que vivent (mal) nos amis chasseurs.

 

Si l’on porte un fusil, il faut se munir en effet d’une carte de sociétaire dans quasiment chaque village pour pouvoir chasser où l’on veut et il faudrait même débourser entre 15.000 et 20.000 € a minima en moyenne pour pouvoir exercer sur la totalité du territoire de son propre département !

 

Cela, on ne l’explique pas assez aux pêcheurs qui expriment sans cesse leur mécontentement, leurs rancœurs vis à vis du système en place, alors qu’ils sont dans l’ignorance la plus crasse de tout cela et qu’ils jouissent d’une liberté de pêcher (presque partout) unique au monde !

 

Donc, si tout n’est pas parfait dans la pêche en France, nous jouissons de ce privilège inestimable de la réciprocité, garantie par le versement de subsides à toutes ces petites AAPPMA disposant d’un domaine d’exception, sans forcément avoir un gros effectif d’adhérents.

 

C’est pour cela que, si le site incitant à choisir d’acheter sa carte de pêche dans les A.A.P.P.M.A. méritantes peut avoir quelques aspects positifs, il y en a aussi beaucoup de négatifs par rapport à tout ce que j’ai expliqué au fil de cet article et du précédent.

 

J’ai d’ailleurs écrit à son responsable ariégeois, qui avait, préalablement à la mise en ligne de son site, rédigé une espèce de profession de foi délirante dans laquelle il se mettait dans la peau du Président national des pêcheurs (!!!), texte reflétant une méconnaissance totale du fonctionnement basique de la pêche associative, fondé sur des lois qui nous échappent, à nous pêcheurs, à nos structures aussi et surtout, sur des règlements imposés par le ministère de tutelle de la pêche (celui de la Transition Ecologique et Solidaire), sur un territoire soumis à des lois datant parfois de l’empire ou même d’avant, pour lui dire combien il ouvrait la boîte de Pandore, peut-être dans un souci d’améliorer les choses…

 

Mais l’Enfer n’est-il pas pavé des meilleures intentions ?

 

Quand, parmi ses propositions, on découvre qu'il revendique par exemple le libre passage des pêcheurs le long des rivières, c'est qu'il ignore totalement le droit de propriété... Un propriétaire riverain, dans le domaine privé, est propriétaire du lit de la rivière jusqu'à la moitié de ce lit si sa propriété se situe sur une berge et de sa totalité si elle est sise sur les deux berges.

Il n'y a aucun moyen de le déposséder de ce droit ni, surtout, de le contraindre à laisser un accès aux pêcheurs !

 

Ne pas savoir cela me semble tout à fait rédhibitoire lorsqu'on se pique de remettre en cause la pêche et son organisation...

 

Il m’a garanti que, si une société faisait sécession de la réciprocité, il retirerait son site du web ! …

 

Voilà donc ce que je voulais développer car je pense connaître parfaitement le monde halieutique et son organisation associative pour y avoir participé en tant qu’administrateur et membre de bureaux d’AAPPMA pendant 45 ans, pour avoir été journaliste spécialisé « Pêche » et « Chasse » pendant près de 25.

 

 

III - Une (possible) SOLUTION

 

Au-delà des deux premiers articles consacrés aux cartes de pêche, leur vente et la répartition du produit de cette vente, il me semble temps (enfin !), d’aborder ce qui pourrait constituer une alternative, une solution pour sortir de l’inextricable imbroglio de la situation actuelle.

 

Une situation qui plombe souvent les relations entre AAPPMA, fédérations, sans oublier qu’elle a induit l’initiative de mise en ligne d’un site précédemment évoqué se proposant de guider le pêcheur dans le choix de son association de rattachement en fonction des "mérites" comparés des AAPPMA...

 

Il n’y a bien sûr pas de panacée mais, entre la situation en vigueur quasi partout en France et quelques exceptions, il est sans doute temps de donner un coup de projecteur sur l’une de ces exceptions qui me paraît concilier les intérêts de tous, associations, fédérations et, surtout, pêcheurs !

 

Comme je l’ai déjà exposé, la répartition des recettes des cartes de pêche au profit des AAPPMA se fait généralement et presque exclusivement sur la base du nombre d’adhérents, ce qui induit bien des injustices, corrigées cependant par l’intervention salutaire des ressources issues des associations réciprocitaires et la répartition des fonds collectés par la vente de leurs vignettes, qu’il s’agisse du Club Halieutique Interdépartemental (le pionnier qui a initié le mouvement réciprocitaire), de l’Entente Halieutique du Grand Ouest (E.H.G.O.) ou de l’Union Réciprocitaire du Nord-Est (U.R.N.E.).

 

Donc, comment sortir de ce déterminisme très négatif, porteur d’injustices elles-mêmes sources de rancœurs liées au seul critère généralement retenu de l’effectif des pêcheurs adhérant à une AAPPMA ?

 

Tout simplement en fondant la répartition des ressources des cartes de pêche sur d’autres bases plus saines et surtout plus justes.

 

C’est ce qui a été fait dans mon département des Hautes-Pyrénées voici plusieurs décennies grâce, surtout, à l’altruisme de la plus importante AAPPMA : celle de Tarbes, les Pêcheurs Pyrénéens.

 

Disposant de baux sur l’Adour, l’Echez, l’Arros, quelques petites rivières du piémont, et de quelques autres sur la basse Neste, ses dirigeants ont considéré malgré cela que ce domaine ne pouvait rivaliser avec ceux des A.A.P.M.A. de l’amont des bassins de l’Adour, du Gave de Pau et de la Neste, de celles qui "flirtent" avec la montagne, avec pour poisson roi la truite fario.

 

Son président de l’époque, Laurent Ducos, dont le fils, Jacques, devait prendre sa succession quelques décennies plus tard et même occuper le poste de président fédéral, avait décidé avec son staff de mettre un pourcentage significatif (30%) du produit des ventes de cartes de pêche de son AAPPMA dans un "pot commun", laissant ensuite à une commission ad-hoc le soin d’en calculer la répartition au prorata du patrimoine piscicole de chaque société de pêche.

 

Cela a été fait en 81 et consacré définitivement par convention entre toutes les AAPPMA en 1994.

 

La tâche fut ardue, nécessita plusieurs années de préparation, puis des ajustements successifs car, comment évaluer comparativement l’intérêt d’un petit torrent de montagne par rapport à celui de la grande rivière qu’il devient 50 km plus aval ?

 

Comment discriminer aussi un lac collinaire d’un lac de montagne ?

 

Vous comprenez désormais sans doute l’ampleur de la tâche !

 

Cela a été aussi mis au point alors que la pêche à la truite était reine dans le département.

 

Depuis, l’intérêt des pêcheurs pour Salmo trutta s’est considérablement amoindri et d’autres poissons recueillent désormais leurs faveurs comme la carpe ou les carnassiers.

 

Mais l’on est parvenu tout de même, au fil d’ajustements constants, à une entente globale sur ce qu’on a appelé le "dossier de riveraineté", prenant aussi en compte par la suite les plans d’eau (surtout collinaires) de 2ème catégorie, de création récente, qui se sont ajoutés aux quelque 250 lacs de haute montagne présentant un intérêt halieutique, sur les 400 que recèle la partie montagnarde du département.

 

Aujourd’hui, il ne viendrait à personne l’idée de remettre en cause cette organisation et je pense que nombre de fédérations et A.A.P.P.M.A. feraient bien de s’en inspirer car, grâce à elle, l’effectif des pêcheurs adhérents compte peu…

 

En fait si, mais pris globalement à l'échelle du département et non pas réduit, morcelé entre AAPPMA...

 

De la sorte, si une AAPPMA perdait des membres au profit d’une autre, cela ne changerait en rien (ou si peu) sa dotation si le nombre total de pêcheurs sur le département restait stable.

Voilà donc un mode de fonctionnement qui, s’il était généralisé, ne permettrait pas à l’initiative du site internet qui fait débat en ce moment de s’épanouir, puisqu’une tentative d’éventuelle sanction contre une AAPPMA n’aurait finalement pas le moindre impact !

 

Encore faudrait-il que chacun se défasse du poids des habitudes, que les "grosses" AAPPMA s'engagent dans une nouvelle forme de solidarité avec les plus petites, détentrices de domaines d'exception.

 

Le passé n'a que trop révélé les faiblesses et surtout les injustices du système traditionnel de répartition des recettes des cartes de pêche entre AAPPMA et il semble temps d'évoluer.

 

Alors ? Chiche !

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